lunes, agosto 22, 2011

Voici une lettre de Jack Layton à l'attention des Canadiens





Le 20 août 2011

Toronto, Ontario

Chers amis,

Des dizaines de milliers de Canadiens m’ont fait parvenir des mots d’encouragement au cours des dernières semaines. Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour vos cartes, vos notes et vos cadeaux si magnifiques, si inspirants, si attentionnés. Vos bons sentiments et votre amour ont éclairé mon foyer et ont renforcé mon courage et ma détermination.

Malheureusement, mes traitements n’ont pas eu les effets escomptés. Je remets donc cette lettre à Olivia afin qu’elle la partage avec vous dans l’éventualité où je ne pourrais continuer.

Je recommande que Nycole Turmel, députée de Hull-Aylmer, continue son travail à titre de chef intérimaire jusqu’à ce qu’une ou un successeur(e) soit élu(e).

Je recommande au parti de tenir un vote quant au leadership du parti le plus tôt possible dans la nouvelle année, en s’inspirant de l’échéancier de 2003, afin que notre nouveau ou nouvelle chef ait amplement le temps de reconsolider notre équipe, de renouveler notre parti et notre programme, et puisse aller de l’avant et se préparer pour la prochaine élection.

Quelques mots additionnels :

Aux Canadiens qui se battent contre le cancer pour continuer à profiter pleinement de la vie, je vous dis ceci : ne soyez pas découragés du fait que ma bataille n’ait pas eu le résultat espéré. Ne perdez pas votre propre espoir, car les thérapies et les traitements pour vaincre cette maladie n’ont jamais été aussi évolués. Vous avez raison d’être optimistes, déterminés et convaincus face à la maladie. Mon seul autre conseil est de chérir tous les moments passés auprès de ceux qui vous sont chers, comme j’ai eu la chance de le faire cet été.

Aux membres de mon parti : nous avons obtenu des résultats remarquables en travaillant ensemble au cours des huit dernières années. Ce fut un privilège d’être le chef du Nouveau Parti démocratique et je suis très reconnaissant pour votre confiance, votre appui et vos innombrables heures consacrées à notre cause. Il y a des gens qui vont essayer de vous convaincre d’abandonner notre cause. Mais cette dernière est bien plus grande qu’un chef. Répondez-leur en travaillant encore plus fort, avec une énergie et une détermination sans précédant. Rappelez-vous de notre fière tradition de justice sociale, de soins de santé universels, de régime de pensions publiques, et des efforts que nous faisons pour nous assurer que personne ne soit laissé pour compte. Continuons d’aller de l’avant. Démontrons dans tout ce que nous faisons au cours des quatre prochaines années que nous sommes prêts à servir les Canadiens en formant le prochain gouvernement.

Aux membres de notre caucus : j’ai eu le privilège de travailler avec chacun d’entre vous. Nos rencontres du caucus ont toujours été le moment fort de ma semaine. Cela a été mon rôle d’exiger le plus possible de votre part. Et maintenant je le fais à nouveau. Les Canadiens vous porteront une attention toute spéciale dans les mois à venir. Chers collègues, je sais que vous rendrez les dizaines de milliers de membres du
NPD fiers en démontrant la même éthique de travail et la solidarité qui nous ont mérité la confiance de millions de Canadiens lors de la dernière élection.

À mes concitoyens québécois : le 2 mai dernier, vous avez pris une décision historique. Vous avez décidé qu’afin de remplacer le gouvernement fédéral conservateur du Canada par quelque chose de mieux, il fallait travailler ensemble, en collaboration avec les Canadiens progressistes de l’ensemble du pays. Vous avez pris la bonne décision à ce moment-là. C’est encore la bonne décision aujourd’hui et restera la bonne décision au cours des prochaines élections, lorsque nous réussirons, ensemble. Vous avez élu une superbe équipe de députés du NPD qui vous représenteront au Parlement. Ils vont réaliser des choses remarquables dans les années à venir afin de faire du Canada un meilleur pays pour nous tous.

Aux jeunes Canadiens : toute ma vie j’ai travaillé pour améliorer l’état des choses. L’espoir et l’optimisme ont caractérisé ma carrière politique, et je continue à être plein d’espoir et d’optimisme quant à l’avenir du Canada. Les jeunes Canadiens ont été une grande source d’inspiration pour moi. J’ai rencontré plusieurs d’entre vous et discuté avec vous de vos rêves, de vos frustrations, et de vos idées de changement. De plus en plus d’entre vous être impliqués en politique parce que vous voulez changer les choses pour le mieux. Plusieurs d’entre vous avez choisi de faire confiance à notre parti. Alors que ma carrière politique s’achève, j’aimerais vous transmettre toute ma conviction que vous avez le pouvoir de changer ce pays et le monde. Plusieurs défis vous attendent, de l’accablante nature des changements climatiques à l’injustice d’une économie qui laisse tant d’entre vous exclus de la richesse collective, en passant par les changements qui seront nécessaires pour bâtir un Canada plus solidaire et généreux. Votre énergie, votre vision et votre passion pour la justice sont exactement ce dont ce pays à aujourd’hui besoin. Vous devez être au cœur de notre économie, de notre vie politique, et de nos plans pour le présent et pour l’avenir.

Et finalement, j’aimerais rappeler à tous les Canadiens que le Canada est un magnifique pays, un pays qui représente les espoirs du monde entier. Mais nous pouvons bâtir un meilleur pays, un pays où l’égalité, la justice et les opportunités sont plus grandes. Nous pouvons bâtir une économie prospère et partager les avantages de notre société plus équitablement. Nous pouvons prendre mieux soin de nos aînés. Nous pouvons offrir à nos enfants de meilleures perspectives d’avenir. Nous pouvons faire notre part pour sauver l’environnement et la planète. Nous pouvons réhabiliter notre nom aux yeux du monde. Nous pouvons faire tout ça parce que nous avons enfin un système de partis politiques fédéraux qui nous offre de vrais choix; où notre vote compte; où en travaillant pour le changement on peu effectivement provoquer le changement. Dans les mois et les années à venir, le NPD vous proposera une nouvelle et captivante alternative. Mes collègues du parti forment une équipe impressionnante et dévouée. Écoutez- les bien, considérez les alternatives qu’ils proposent, et gardez en tête qu’en travaillant ensemble, nous pouvons avoir un meilleur pays, un pays plus juste et équitable. Ne laissez personne vous dire que ce n’est pas possible.

Mes amis, l’amour est cent fois meilleur que la haine. L’espoir est meilleur que la peur. L’optimisme est meilleur que le désespoir. Alors aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde.

Chaleureusement,



Jack Layton

viernes, agosto 12, 2011

Défiler pour le petit Jérémy Steve Foster





http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/329160/libre-opinion-defiler-pour-le-petit-jeremy


Défiler pour le petit Jérémy

Steve Foster - Président-directeur général, Conseil québécois des gais et lesbiennes (CQGL) 12 août 2011 Actualités en société
Année après année, j'écris sur le défilé de la Fierté LGBT de Montréal. Évidemment, je me demande comment je peux aborder le sujet car, honnêtement, je ne sais plus quoi dire pour témoigner de sa nécessité. Mais comme toujours, il se produit des événements qui me permettent d'aborder le sujet sans avoir trop l'air de me répéter.

Au départ, je voulais aborder l'avancée des droits des LGBT dans le monde. Non pas dans ces pays où les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transsexuelles et transgenre sont passibles de peine de mort, mais bien dans ces pays dits «civilisés» où, dans le meilleur des cas, nos droits n'avancent qu'à pas de tortue, comme c'est le cas en France, en Italie ou en Russie. Je me disais que toutes et tous n'avaient pas la chance de vivre au Québec et qu'il serait bon, par solidarité, de penser à celles et ceux qui en arrachent encore de par le monde pour pouvoir être considérés comme des citoyens et citoyennes à part entière.

Mais j'ai dû me raviser à la suite de la lecture d'un article paru le 17 juin dernier sur le site Web d'un grand quotidien, qui relatait les mauvais traitements subis par le petit Jérémy et dont je transcris ici un court extrait: «M. Bastien avait eu une conduite ignoble avec son fils. Il le frappait, l'habillait en fille et l'envoyait dehors ainsi parce qu'il le trouvait "poignet cassé". À 4 ans, il le mettait à genoux, les bras en croix, avec des conserves de tomates dans les mains, pour l'endurcir...»

Le petit Jérémy est mort en 2008, à la suite des mauvais traitements reçus, dont 26 coups de ceinture la veille de sa mort. Jérémy n'avait même pas cinq ans. La nouvelle conjointe de Bastien a été reconnue coupable de meurtre au premier degré. Pour ce qui est de Bastien lui-même, il attend son procès.

Le «mauvais genre»

Il n'avait que quatre ans! Comment peut-on penser que martyriser les Jérémy de ce monde puisse leur inculquer ce que c'est qu'être un «vrai» garçon? Et n'allez pas croire que c'est différent pour les filles. Les traitements que Bastien a fait subir à son fils témoignent, de la manière la plus sordide qui soit, de ce qu'il peut advenir quand un parent ne peut accepter la différence de son enfant.

Vous savez, cette différence qui fait que nous ne correspondons pas aux normes du genre (je devrais plutôt dire «d'expression du genre», car, ici, c'est l'opposition des caractéristiques de la masculinité à celles de la féminité qui prévaut). Entre les deux, rien n'est acceptable. Hors de question d'avoir un mélange variable de l'un et de l'autre. On ne peut être différent de ce qui est socialement convenu par les stéréotypes sexistes.

Combien d'enfants et de jeunes sont maltraités à cause d'une expression de «mauvais genre»?

Peut-être étiez-vous de ceux-là? Pour un cas comme celui de Jérémy, il existe d'autres gamins et gamines qui souffrent un enfer sans nom. Une personne que j'admire, madame Françoise Susset, psychologue spécialisée dans les questions liées à l'identité de genre, me disait, lors d'une conversation: «De nombreux chercheurs ont confirmé que les jeunes enfants qui expriment une masculinité ou une féminité atypique sont plus à risque de vivre de la violence, non seulement à l'école, mais aussi au sein même de leur famille. Les garçons sont plus souvent la cible que les filles et les comportements violents viennent plus souvent du père que de la mère.»

Une vision confortée

Le pire, c'est que ces pères et ces mères qui maltraitent leurs enfants à différents degrés trouveront des gens pour les conforter dans cette vision normative des rôles que chaque sexe doit jouer. Professeurs, intervenants sociaux, voisins, amis et même les psychiatres viendront confirmer le «trouble d'identité sexuelle» de l'enfant tel que répertorié dans leur DSM, la bible de la profession. Et on ne parle pas ici d'un questionnement lié à l'orientation sexuelle. Alors, faut-il s'étonner de voir ces jeunes vivre ce même enfer lorsqu'ils arrivent en milieu scolaire? Rappelons-nous l'histoire du jeune fugueur David Fortin.

Il ne faudrait pas croire que cette rectitude comportementale est l'apanage des hétéros. Chez de nombreuses personnes LGBT, cette représentation normative trouve un écho. Nous adoptons les standards hétérosexuels et nous adoptons les préjugés qui viennent avec eux. Qui n'a pas entendu quelqu'un ridiculiser un gars efféminé en le traitant de «folle» ou une lesbienne en la traitant de «truckeuse», parce que ces derniers transgressaient les stéréotypes de genre. D'ailleurs, moi aussi, je l'avoue bien tristement, j'étais de ce nombre à une certaine époque.

Donc, je suivrai le défilé, car celui-ci est nécessaire. Je défilerai dimanche en pensant à Jérémy et à tous ces enfants qui sont différents, qu'ils soient LGBT ou non, car le défilé, c'est aussi célébrer la différence sous toutes ses facettes. Que l'on ne vienne plus me dire que le défilé n'a pas sa place, car Jérémy, lui, n'a pas eu la chance de prendre la sienne.


***

Steve Foster - Président-directeur général, Conseil québécois des gais et lesbiennes (CQGL)
• homosexualité,
• défilé,
• Fierté gaie

domingo, agosto 07, 2011

«"PERDí SU TELÉFONO"»



“Sólo que el despecho de un ambicioso fracasado es terrible. El hombre sin ambiciones adopta, al fracasar, reacciones de diverso signo, máxime que el fracaso, al confirmarle temores y limitaciones, amarga su alma más todavía. Es diverso, en cambio, el caso del gran ambicioso, quien, al no lograr las metas propuestas, vuelca la pena de su alma no ya hacia la amargura sino al despecho. Despechado es quien se sintió capaz de poder, y no pudo; social o históricamente, el despechado agotará sus resquemores inmediatamente, y no como el amargado, tipo peligroso por sus reacciones a largo plazo. Este, sabrá esperar para cobrar las cuentas pendientes, y aquél no: agotado el despecho, dejará su alma limpia para nuevas aventuras.” José Fuentes Mares


Yo le pedí que me avisara cuando iban a venir a cambiar la puerta del departamento. Usted decidió no avisarme pero le entró el pánico cuando vio que los irresponsables hombres que arrancaron mi puerta se largaban a comer y le dijeron que yo vinivera a cuidar mi departamento, en ese momento no le quedó otro camino que avisarme, para ello inventa la mentira de que su esposa no halló mi teléfono, que lo había perdido (siempre usted saca esa patraña de que perdió mi número de teléfono).

De haberlo perdido me ve diario y diario puede pedírmelo ya que diario lo pierde.

Si perdió mi número de teléfono por enésima vez eso habla de problemas mentales, si no lo perdió entonces también eso habla de problemas mentales pues hay maldad en sí por decidir unilateralmente a violentar una petición sumamente sencilla y normal que era la de avisarme. La maldad es asimismo un problema mental. El no haber querido avisarme es propio no de la conducta ni el proceder de un conserje sino más bien de un celador de ergástula venezolana. Esto habla de un problema mental o habla de una conducta criminal, o ambas.

Cuando uno es nefando obviamente uno debe esperar reclamos de la misma envergadura, usted debe de ser consciente de que si usted actúa de lesiva manera es natural que uno le enrostre a usted reclamos.

Amén que el dueño del Departamento aceptó que siempre se me avise cuando van a entrar, de su grado no lo hace, a más de esto, cuando la compañía va a venir a revistar los detectores de calor o de humo, la propia compañía avisa, no llega así nada más como así, no, la compañía avisa, entonces, lo adecuado es pegar un comunicado avisando a todo dios que la cia. vendrá en tal fecha en tal horario, esto lo dicta el respeto y el sentido común los que parecen privativos de un breve círculo de personas que ya más bien somos raras en esta ciudad. Es extraño que para una persona que se dice fina, elegante y correcta, además de llena de elevada moral, no lleve a cabo tareas tan elementales como la de escribir una línea y pegarla en la puerta de el Edificio, es una tarea de cualquier persona con sentido común y con algo de respeto por sus clientes pues no es un favor qu la renta es pagada con dinero.



ACOSO MORAL



LAS CARACTERÍSTICAS DEL MANIPULADOR RELACIONAL

Podemos determinar 30 características , 4 de las cuales son consecuencia de las otras 26. Un individuo al que calificamos de manipulador actúa como mínimo conforme a una decena (10) de características de la siguiente lista:

1- Culpabiliza a los demás en nombre del vínculo familiar, de la amistad, del amor, de la conciencia profesional, etc...

2- Traslada su responsabilidad a los demás o se desentiende de sus propias responsabilidades.

3- No comunica claramente sus demandas, necesidades, sentimientos y opiniones.

4- Responde muy a menudo de forma confusa.

5- Cambia de opinión , de comportamiento y de sentimientos según las personas o las situaciones.

6- Invoca razones lógicas para enmascarar sus demandas.

7- Hace creer a los demás que tienen que ser perfectos, que no deben cambiar nunca de opinión, que deben saberlo todo y responder inmediatamente a las demandas y preguntas.

8- Pone en duda las cualidades , la competencia y la personalidad de los demás; critica sin parecer que lo hace, desvaloriza y juzga.

9- Hace transmitir sus mensajes a otros o los comunica de forma indirecta (por teléfono en lugar de cara a cara, dejando notas escritas).

10- Siembra cizaña y suscita sospechas , divide para reinar mejor y puede provocar la ruptura de una pareja.

11- Sabe hacerse la víctima para que se le compadezca (enfermedad exagerada, entorno "dificil", sobrecarga de trabajo, etc...).

12- Hace caso omiso de las demandas ( aún cuando dice ocuparse de ellas)

13- Utiliza los principios morales de los demás para satisfacer sus necesidades (nociones de humanidad, caridad, racismo, "buena" o "mala" madre, etc..)

14- Amenaza de forma encubierta o hace un chantaje abierto.

15- Cambia radicalmente de tema en el transcurso de una conversación.

16- Elude o rehúye las entrevistas y las reuniones.

17- Cuenta con la ignorancia de los demás y hace creer en su superioridad

18- Miente

19- Falsea los hechos para averiguar la verdad , deforma e interpreta.

20- Es egocéntrico

21- Es celoso con su cónyuge

22- No soporta la crítica y niega la evidencia

23- No tiene en cuenta los derechos , las necesidades y los deseos de los demás.

24- Espera frecuentemente hasta el último momento para pedir, ordenar o hacer actuar a los demás.

25- Su discurso parece lógico o coherente, cuando sus actitudes , sus actos o su forma de vivir responden al esquema opuesto.

26- Utiliza halagos para gustarnos, nos hace regalos o tiene muchas atenciones con nosotros.

27- Produce un estado de malestar o una sensación de falta de libertad (trampa).

28- Es absolutamente eficaz para lograr sus propios fines, pero a costa de los demás.

29- Nos induce a hacer cosas que probablemente no haríamos por voluntad propia.

30- Es constantemente objeto de conversación entre personas que lo conocen, aunque no se encuentre presente.

NO OLVIDE QUE SON NECESARIAS COMO MÍNIMO UNA DECENA DE CARACTERÍSTICAS PARA PODER HABLAR DE MANIPULADOR.








ACOSO MORAL



LAS CARACTERÍSTICAS DEL MANIPULADOR RELACIONAL

Podemos determinar 30 características , 4 de las cuales son consecuencia de las otras 26. Un individuo al que calificamos de manipulador actúa como mínimo conforme a una decena (10) de características de la siguiente lista:

1- Culpabiliza a los demás en nombre del vínculo familiar, de la amistad, del amor, de la conciencia profesional, etc...

2- Traslada su responsabilidad a los demás o se desentiende de sus propias responsabilidades.

3- No comunica claramente sus demandas, necesidades, sentimientos y opiniones.

4- Responde muy a menudo de forma confusa.

5- Cambia de opinión , de comportamiento y de sentimientos según las personas o las situaciones.

6- Invoca razones lógicas para enmascarar sus demandas.

7- Hace creer a los demás que tienen que ser perfectos, que no deben cambiar nunca de opinión, que deben saberlo todo y responder inmediatamente a las demandas y preguntas.

8- Pone en duda las cualidades , la competencia y la personalidad de los demás; critica sin parecer que lo hace, desvaloriza y juzga.

9- Hace transmitir sus mensajes a otros o los comunica de forma indirecta (por teléfono en lugar de cara a cara, dejando notas escritas).

10- Siembra cizaña y suscita sospechas , divide para reinar mejor y puede provocar la ruptura de una pareja.

11- Sabe hacerse la víctima para que se le compadezca (enfermedad exagerada, entorno "dificil", sobrecarga de trabajo, etc...).

12- Hace caso omiso de las demandas ( aún cuando dice ocuparse de ellas)

13- Utiliza los principios morales de los demás para satisfacer sus necesidades (nociones de humanidad, caridad, racismo, "buena" o "mala" madre, etc..)

14- Amenaza de forma encubierta o hace un chantaje abierto.

15- Cambia radicalmente de tema en el transcurso de una conversación.

16- Elude o rehuye las entrevistas y las reuniones.

17- Cuenta con la ignorancia de los demás y hace creer en su superioridad

18- Miente

19- Falsea los hechos para averiguar la verdad , deforma e interpreta.

20- Es egocéntrico

21- Es celoso con su cónyuge

22- No soporta la crítica y niega la evidencia

23- No tiene en cuenta los derechos , las necesidades y los deseos de los demás.

24- Espera frecuentemente hasta el último momento para pedir, ordenar o hacer actuar a los demás.

25- Su discurso parece lógico o coherente, cuando sus actitudes , sus actos o su forma de vivir responden al esquema opuesto.

26- Utiliza halagos para gustarnos, nos hace regalos o tiene muchas atenciones con nosotros.

27- Produce un estado de malestar o una sensación de falta de libertad (trampa).

28- Es absolutamente eficaz para lograr sus propios fines, pero a costa de los demás.

29- Nos induce a hacer cosas que probablemente no haríamos por voluntad propia.

30- Es constantemente objeto de conversación entre personas que lo conocen, aunque no se encuentre presente.

NO OLVIDE QUE SON NECESARIAS COMO MÍNIMO UNA DECENA DE CARACTERÍSTICAS PARA PODER HABLAR DE MANIPULADOR.



jueves, agosto 04, 2011

Eloy Guillermo Barragán Guzmán


En esos años de Dios vivíamos mi padre y yo, con María Paz, su esposa, Inecita y Elvia, sobrinas éstas de Paz. Hollábamos la Aveinida de Álvaro Obregón, una rumbosa avenida con dos hileras de árboles gigantescos hallando en el centro fuentes con estatuas, éstas reproducciones de obras griegas, el piso de este paseo estaba con baldosas en cantera rosa, bella avenida ésa.

Mi padre trabajaba a una calle de allí, en la Secretaría de Comercio, luego se le adujo "y de Fomento Industrial", eran bellos tiempos ésos, idos ya y que jamás volverán, el edificio de esa Secretaría caería en un seísmo de 1985 de dos que hubo.

Mi padre y Paz le alquilaban el cuarto de azotea a Eloy Guillermo Barragán, Eloy Guillermo laboraba en la misma Secretaría, al mismo tiempo él estudiaba en la prestigiada UNAM.

Eloy como todos gustaba mucho del trago, eso lo ponía sonrientito. Era un buen chico. Cuando Rubén, el hijo de Paz, se iba a bañar, Eloy gustaba de meterse a su cama de Rubencito, un sábado estando metido en la cama de Rubén, me cogió y me puso encima de él y... ayuntamos carnalmente. Fue un momento estelar lleno de holgura y de placer para entrambos machos.

Eloy y yo seguimos follando con alegría, incluso una vez no invitó no se quedó con su novia y me llevó a Cuauhtla a casa de sus padres a pasar el fin de semana, lo que no previó Eloy, es que el temor a ser descubierto lo hizo que no hiciéramos nada ese fin de semana en casa de sus padres. Así y todo, ya en el Distrito Federal seguimos follando durante un breve paríodo de tiempo.

Yo notaba que, como siempre acaece con los "heterosexuales", a Eloy le llenaba de miedo el verse sólo homosexual, saltaba a la vista que le preocupaba mucho el devenir gay, ante esto, Eloy se retrotrajo de mí, tal vez introyectó su heterosexualidad a fortiori, en dado caso, todo pasó, se fue, se olvidó, dejamos eso que era delicioso, placentero, sano, bueno, eso que nos llenaba la vida con holgura, el sexo entre dos hombres era lo que nos señalaba la senda en la vida pero Eloy escogió su derrotero diferente, Eloy, como mis dos primos, como los dos Alejandros que tuve de amantes, eligieron la mujer, no porque fueran heterosexuales ni bisexuales, yo lo dudo tompletamente, para bien decir, el ser socialmente fuertes es un postigo que da paso a prebendas en la sociedad pues el ser padre, el tener una esposa, el ser heterosexual da prestigio social en Méjico, es seña de potencia sexual, de vitalidad, de fertilidad, de señorío, de mayorazgo. El ser heterosexual es seña de fuerza, de vigor, de masculinidad. Es paradójico pues los griegos en la Antigüedad sabían que el que un hombre folgara con una mujer, lo debilitaba, mientras que si lo hacía con otro hombre, adquiría inteligencia pues no se debilitaba con una feble mujer, la que era útil para la reproducción. Es también paradójico que el macho odia la femineidad y se amartela con féminas, mientras que el homosexual nos amartelamos con machos y no con féminas, y nos califican de afeminados debiendo ser afeminado el que elige a una fémina y no a quién elige a un macho. Seguro estoy que yo tenía más inteligencia que la novia de Eloy Guillermo, a más de gozar de mayor intelecto, cierto que yo no pude darle hijos pero... desconozco si los tuvo.


Ésa fue una etapa fascinante de mi vida, etapa que nunca más veré pasar frente a mí sino en mi memoria, fueron tiempos en que creía que el Mundo mejoraría, lo que comúnmente llamamos "esperanza", en esos tiempos yo de iluso presentaba esperanza, esperanza de mejoría de Méjico, esperanza que la corrupción acabaría, esperanza en que se acabaría la pobreza, hoy ya maduro sé que son ilusiones vanas de joven inexperto y soñador que cree en endriagos y en basiliscos. Fueron esos tiempos algo bellísimo, Eloy y yo devorábamos libros, bellos libros de izquierda, nos íbamos de espitas y follábamos con pasión, ¡como Dios manda!, el célico no estaba tan lleno de benceno ni de plomo, no había crímenes, caminaba toda la noche para regresar a casa después de una juerga y de haber follado con siete desconocidos, después de haber estado en departamentos bellos de gente de toda laya, de todo estrato social, de toda calidad, ya en una vecindad con el hijo de un militar que si sabía que su hijo era puto, lo mataba, ya en la zahúrda de un policía, ya en una bodega follando con el velador que hacía duermevela en pelotas a mi lado, ya en el vapor follando a bellos hombres, ya en la casa del escritor famoso que era puto y no quería que nadie lo supiera pues lo echaban de Televisa San Ángel, ya follando con el hijo del presidenciable en el hispalense Barrio de San Ángel, ya en la casa de el hijo de otro político prometedor en Chimalistac, barrio también de criollos novohispanos de prosapia, ya en el condominio de Polanco con decoración suntuosa, ya en la casa del hijo de otro político en Lomas Altas en dónde había estatuillas robadas del Museo de Antropología, ora en la casa de la hija de la artista que hace telenovelas y que fuma mota como enferma, ora en casa de la amante del Tigre de apellido vasco y que ella tiene apellido francés, ora en el cuarto de azotea follando con Marito Bautista Blanquel el que tiene un puesto en el Mercado.

Eran tiempos maravillosísimos en que soñaba que iría a Europa como lo hacían mis amigos, soñaba yo en que iba a poseer un condominio y un automotor. Todo fue fallido, quizá la mía fue una vida fallida, lo que vulgarmente llamamos "fracasado", sí eso fui, un fracasado. Pero como fablo y pablo más de esos bellos tiempos idos ya, os narro que en esos ayeres cuando yo era mozo, todo se presentaba promisorio como la Tenochtitlan franca ante el Grande Señor marqués del Valle de Oajaca que anhelante y gozoso la quería para su Señor y rey, así como esa maravillosa Tenochtitlan abríase llena de crúor espantable y de ídolos demoniacos a los ojos cristianos, así como esa Civdad entregaba sus albañales a la sed de los castellanos de cristianizar a los indios, así como esa imponente Tenochtitlan abría sus canales, acequias, jardines colgantes y sus puentes para que entraran los bergantines del marqués para ser asediada amén de prometer ser inexpugnable esa egregia ciudad, así yo me sentía en ese entonces ante la vida mía la que veía en lontananza. No veía mi vida a guisa de galeón real, no, no era yo Carlos Monsiváis ni Montemayor ni Juana de Asbaje, no, nada de ello, pero sí creía que algo nimio podía lograr. Igual que yo, Eloy Guillermo tenía ante las plantas de sus pies, el Mundo, la vida, el firmamento, no sé qué fue de ese hermoso hombre con quién ayunté carnalmente varias veces en los que al corrernos veíamos extáticos, la Gloria.