miércoles, febrero 17, 2010

CARDENAL PRIMADO DEL CANADÁ MARC OUELLET PIDE PERDÓN A HOMOSEXUALES


CARDENAL PRIMADO DEL CANADÁ MARC OUELLET PIDE PERDÓN A HOMOSEXUALES



http://www.cyberpresse.ca/article/20071121/CPOPINIONS02/71121014/6732/CPOPINIONS

Le mercredi 21 novembre 2007

Pardon pour tout ce mal !

Marc Ouellet

L’auteur est archevêque de Québec et primat du Canada.

À la suite de mon intervention à la commission Bouchard-Taylor, vos commentaires ont été nombreux et variés. Je les ai tous lus avec grande attention, qu’ils proviennent du courrier ou des médias. Merci des messages d’appui, merci aussi des critiques qui m’ont fait réfléchir et qui motivent cette lettre ouverte qui voudrait prolonger la réflexion, dissiper les incompréhensions et inviter à une écoute réciproque dans un esprit de paix et de réconciliation. (…)

La frilosité devant la procréation, devant la vie, compromet l’avenir du Québec, et sa jeunesse cherche des modèles qui semblent lui manquer cruellement. Il nous faut un dialogue sérieux sur les valeurs et sur notre témoignage de chrétiens pour redonner espérance et foi à l’âme québécoise. 

Pourtant, l’Église catholique ne manque pas de figures exemplaires qui ont marqué l’histoire de notre société. Des laïcs, hommes et femmes, des religieuses et religieux, ont laissé des traces mémorables, un précieux héritage dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’évangélisation. Le pape Jean-Paul II a canonisé ou béatifié 14 de ces personnalités, durant son pontificat. Mais, malheureusement, elles sont trop peu connues. 

On accorde beaucoup plus d’attention au passif de l’Église qu’à sa contribution active à l’histoire et à la culture québécoises. Un regard juste et clairvoyant sur notre passé chrétien aiderait, je pense, à reconnaître nos limites, mais aussi à nourrir la fierté et la confiance des Québécoises et des Québécois face à notre avenir. 

M’inspirant du geste de Jean-Paul II dont j’ai été témoin à Rome en mars de l’an 2000, j’invite les catholiques à un acte de repentance et de réconciliation. La société québécoise traîne une mémoire blessée dont les mauvais souvenirs bloquent l’accès aux sources vives de son âme et de son identité religieuse. Le temps est venu de faire le point et de prendre un nouveau départ. Des erreurs ont été commises qui ont terni l’image de l’Église et pour lesquelles il faut humblement demander pardon. J’invite les pasteurs et les fidèles à chercher avec moi la manière de reconnaître nos erreurs et nos déficiences, afin d’aider notre société à se réconcilier avec son passé chrétien. 

Comme archevêque de Québec et primat du Canada, je reconnais que des attitudes étroites de certains catholiques, avant 1960, ont favorisé l’antisémitisme, le racisme, l’indifférence envers les premières nations et la discrimination à l’égard des femmes et des homosexuels. Le comportement des catholiques et de certaines autorités épiscopales relativement au droit de vote, à l’accès au travail et à la promotion de la femme n’a pas toujours été à la hauteur des besoins de la société ni même conforme à la doctrine sociale de l’Église.

Perte de confiance

Je reconnais aussi que des abus de pouvoir et des contre-témoignages ont terni chez plusieurs l’image du clergé, et nui à son autorité morale : des mères de famille ont été rabrouées par des curés sans égard pour les obligations familiales qu’elles avaient déjà assumées ; des jeunes ont subi des agressions sexuelles par des prêtres et des religieux, leur causant de graves dommages et traumatismes qui ont brisé leur vie ! Ces scandales ont ébranlé la confiance du peuple envers les autorités religieuses, et nous le comprenons ! Pardon pour tout ce mal !

Le carême de 2008, dans le cadre de la préparation spirituelle au congrès eucharistique international de Québec, nous donnera l’occasion de témoigner publiquement de notre repentance, prenant appui sur le don de Dieu qui nous est fait dans l’eucharistie, pour la vie du monde. D’autres initiatives suivront pour faciliter l’accueil, le dialogue et la guérison de la mémoire. 

Que cette recherche de paix et de réconciliation, vécue en toute sincérité, aide le Québec à se souvenir plus sereinement de son identité chrétienne et missionnaire, qui lui a valu une place enviable sur la scène internationale. 

En tant que pasteur d’un peuple en grande majorité catholique, vous comprendrez que la transmission de notre héritage culturel et religieux me tient beaucoup à cœur. C’est pourquoi je réitère l’appui aux parents qui ont droit à ce que leurs enfants reçoivent à l’école un enseignement religieux qui corresponde à leurs convictions. Je demande donc avec eux à l’État de respecter la tradition québécoise de transmission des connaissances religieuses à l’école – pas nécessairement par l’école – et d’offrir un espace aux Églises et aux groupes religieux reconnus afin qu’ils donnent des cours confessionnels qui soient conçus et rémunérés par eux. Et qu’au nom de la liberté religieuse de chacun, le cours d’État d’éthique et de culture religieuse soit optionnel. 

Nous sommes fiers d’être Québécois et Québécoises et nous ne voulons pas perdre nos moyens de transmettre les valeurs profondes de notre héritage religieux. Notre tradition judéo-chrétienne a fait de nous un peuple solidaire et charitable, nous savons faire preuve d’entraide et nous sommes capables de pardonner avec l’aide de Dieu. Afin de retrouver pleinement l’estime de nous-mêmes et la confiance en l’avenir, cherchons des chemins de réconciliation et offrons à nos compatriotes un dialogue vrai sur les valeurs spirituelles et religieuses qui ont façonné l’identité québécoise. En un mot, ne s’agit-il pas, aujourd’hui comme hier, tout simplement, de vivre l’évangile ?



http://www.cyberpresse.ca/article/20071120/CPSOLEIL/71120198/5019/CPSOLEIL

Le mardi 20 novembre 2007

Mgr Ouellet demande «pardon» pour les fautes de l'Église québécoise


Jean-François Cliche

Le Soleil

Québec

Dans un geste rarement — sinon jamais — fait par un archevêque de Québec et primat de l’Église canadienne, Mgr. Marc Ouellet demande le pardon de la population québécoise pour les fautes commises par l’Église au cours de l’histoire.

Dans une lettre ouverte envoyée hier aux médias, Mgr Ouellet reconnaît des erreurs, survenues et répétées «avant 1960», qui ont alimenté l’intolérance envers les autres ethnies et les homosexuels. Il admet aussi les «abus de pouvoir» qui font les manchettes depuis des années : «Des mères de famille ont été rabrouées par des curés sans égard pour les obligations familiales qu’elles avaient déjà assumées; des jeunes ont subi des agressions sexuelles par des prêtres et des religieux, leur causant de graves dommages et traumatismes qui ont brisé leur vie!

Ces scandales ont ébranlé la confiance du peuple envers les autorités religieuses, et nous le comprenons! Pardon pour tout ce mal!»

L’idée de cette lettre est née des réactions que le diocèse de Québec a reçues à la suite de l’intervention de Mgr Ouellet devant la commission sur les accommodements raisonnables, fin octobre. Le cardinal avait alors déclaré, en substance, que le Québec n’éprouverait pas de malaise à l’égard de l’immigration s’il revenait à une pratique religieuse assidue et s’il assumait pleinement son identité catholique.

Dans les jours qui avaient suivi, «on a reçu assez de lettres et de courriers électroniques pour faire l’épaisseur d’un dictionnaire», a illustré hier la porte-parole du diocèse, Isabelle Théberge, lors d’un entretien téléphonique.

La lettre aux médias se veut manifestement une tentative de reconstruire des ponts entre la population et l’Église catholique. «La société québécoise traîne une mémoire blessée dont les mauvais souvenirs bloquent l’accès aux sources vives de son âme et de son identité religieuse, écrit Mgr Ouellet. (…) J’invite les pasteurs et les fidèles à chercher avec moi la manière de reconnaître nos erreurs et nos déficiences, afin d’aider notre société à se réconcilier avec son passé.»

Le texte vise aussi à souligner que, malgré ses travers historiques, l’Église a également réalisé des bons coups aujourd’hui ignorés.

«On accorde beaucoup plus d’attention au passif de l’Église qu’à sa contribution active à l’histoire et à la culture québécoise», déplore le prélat.




http://www.cbc.ca/cp/national/071120/n1120183A.html

Quebec City archbishop asks forgiveness for church's past sins

Published: Tuesday, November 20, 2007 | 11:32 PM ET

Canadian Press: THE CANADIAN PRESS

QUEBEC - The archbishop of Quebec City has issued a wide-ranging mea culpa that seeks forgiveness for the Catholic Church's handling of sex scandals and its treatment of minorities.

In an open letter published in Quebec newspapers Wednesday, Marc Cardinal Ouellet says "errors were committed" in the past by certain Catholics and other church officials.

Among the errors he cites are attitudes, prior to 1960, which favoured "anti-Semitism, racism, indifference to First Nations and discrimination against women and homosexuals."

Ouellet acknowledges that abuses of power hurt the church's image in the Quebec and hindered its moral authority.

"Mothers of families were snubbed by parish priests without regard for the family obligations that they are already assumed; youngsters were subject to sexual aggression by priests," the letter reads.

"These scandals shook the confidence of the people towards religious authorities, and we understand them. Forgive us for all this pain!"



The letter also says that the church will make a public display of repentance next spring during Lent.

Ouellet is considered among the highest ranking Roman Catholic officials in the country, and has often spoken publicly against same-sex marriage.




A la sazón de esta demanda de perdón os digo que todo es una tragicomedia, todo es una farsa a lo faceto y ridículo, pues:

El falsario y fementido Primado Cardenal de el Canadá se manifiesta y recuesta perdones a título personal y no a título de cardenal primado, es decir que no demanda perdón en nombre de su iglesia católica.

El cardenal primado busca que regresa la enseñanza religiosa a las escuelas laicas, ¡inaudito y aberrante!.

El cardenal Ouellet habla de antes de los años sesenta, como si hoy ya todo fuera una maravilla de ejemplo, los hechos demuestran un desprecio hacia las mujeres a quiénes prohiben la contracepción, el uso del condón, y a los gays este mismo cardenal ha manifestado su odio y su desprecio.

El cardenal no habla de que la iglesia cambie, ni postula cambio ninguno.

Habla el cardenal de los cristianos sin aceptar hechos concretos como los niños y niñas quienes fueron abusados sexualmente, tiranizados, explotados y vejados moral, física y psicológicamente, por curas católicos, para ser concretísimos son los denominados Huérfanos de Mount Cashel, Niños de Duplessis y los de Huberdeau, el cardenal hipócrita decide con prepotencia no responder de esos abyectos actos; estos menores fueron física, mental, moral y sexualmente abusados según las denuncias que hacen ellos hoy hoy hoy, escándalos de inmoralidad de la Santa Madre Iglesia de lo que el papa se hace el desentendido en su despotismo y su arrogante prepotencia siempre eterna.

El cardenal habla de los indios a quienes pide perdón a título personal siempre son conferidos y demandados estos perdones. Los indios quiénes fueron puestos en reservaciones, y que hoy sufren aún hoy suicidios, alcoholismo, drogadicción, miseria, en un reino riquísimo.

El cardenal habla de los judíos, seguro hace alusión a la época cuando la iglesia ayuda a Hitler a eliminar jitanos, judíos, homosexuales, negros, protestantes en los años de 1940. Tal vez también habla de cuando a estos grupos, su Inquisición liquidaba sistemáticamente, con ideología hitleriana nazi, a estos grupos como son mujeres emancipadas, judíos, gays, jitanos, etcétera.

La Señora Présidente de la Féderación des mujeres de Quebec (FFQ), Señora Michèle Asselin, denuncia la falsedad de este prelado pues la mujer sigue proscrita de el sacerdocio, la mujer sigue teniendo prohibido por la iglesia de este arzobispo Ouellet la contracepción.

A la mujer esta iglesia la sigue despreciando de tomo a lomo.

La recuesta de perdón de el cardenal Marc Ouellet son a título personal y no son las de la iglesia católica, La Conferencia de Obispos de el Canadá desconoce estas excusas. El organismo homosexual denominado "Gai-Écoute" ("Escucha gai") en boca de su presidente, hombre muy digno
Señor Laurent McCutcheon, demanda cambios y que el cardenal hable de su desprecio (odio digo yo) hacia los homosexuales, específicamente cuando las disquisiciones sobre el "Matrimonio gay", en las que la posición de Ouellet y sus declaraciones fueron de desprecio, aunque yo aduzco que fueron de odio.

La Comisión Bouchard Taylor que busca enderezar el degenere de demandas abusivas y aberrantes que enderezan los seres religiosos a el Estado, escuchó a una sección de el pueblo, entre el pueblo escuchamos las estupideces de Marc Ouellet. Ante sus imbecilidades aturdidas, él, el cardenal primado recibió una tonelada de correos electrónicos, cartas, etc. en las que el pueblo le manifiesta que es un bruto, un aturdido, un imbécil y un demente. Es por esto, y sólo por esto que Marc Ouellet en una triste y pobre intentona de manipular, saca su carta para fingir, para simular pedir perdón.

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