viernes, marzo 19, 2010

LOS PUTOS CRISTIANOS

Y yo de idiota que creía que sólo en arabia saudita, israel, irán-persia, afganstán, Cugüait (sic.), indonesia, vaticano, pues no, aquí en el Canadá también (por el momento en que nos dirige este iluminado integrista) estamos en un regímen integrista religioso dogmático delirante. El cristiano redivivo iluminado metodista cristiano niega la subvención a la Semana Gai de Montreal. Abyecta visión obnubilada la de esos cristianos redivivos.


OTTAWA - Le gouvernement fédéral affirme que sa décision de ne pas financer le festival gai Divers/Cité n'a rien à voir avec des considérations idéologiques et qu'elle est tout simplement le reflet de la dure réalité budgétaire.

LA PRESSE CANADIENNE

Le ministre responsable du Programme des manifestations touristiques de renom (PMTR), Tony Clement, a expliqué mercredi que les demandes de subvention avaient été très nombreuses et qu'il était impossible de dire oui à tout le monde.

"A cause de l'avalanche de demandes qu'on a reçues pour ce genre de projet, il y a seulement 26 pour cent de événements qui reçoivent du financement, ce qui veut dire qu'il y en a 74 pour cent qui sont refusés à cause de la taille du programme", a-t-il fait valoir, lors d'un point de presse à Red Deer en Alberta.

Selon lui, Divers/Cité, qui souhaitait recevoir 155 000 $, est l'un des malchanceux.

Le festival qui commence dans quelques jours a sans doute été victime de la taille du marché "événementiel" montréalais, qui a accaparé 28 pour cent des sommes annoncées jusqu'à maintenant dans le cadre du PMTR.

Le Festival international de jazz de Montréal, le Festival d'été de Québec et l'Internationale de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu figurent parmi les récipiendaires de gros chèques.

Le PMTR, qui a été annoncé en janvier dernier, est doté d'un budget de 100 millions $ en deux ans.

Au total, le Québec a reçu 42 pour cent des fonds alloués pour 2009, comparativement à 41 pour cent pour l'Ontario, dont la population est pourtant plus importante.

"Je crois que nous avons traité Montréal et Québec de manière très équitable", a fait valoir M. Clement.

Le président du Regroupement des événements majeurs internationaux (REMI), Luc Fournier, est prêt à lui donner raison. A son avis, "le gouvernement a fait sa job et il l'a fait vite", en ce qui concerne le PMTR.

M. Fournier préfère attendre de connaître les motifs d'Ottawa avant de se prononcer, mais pour le moment, il refuse de croire qu'"une certaine forme d'homophobie" est à l'origine du refus signifié mardi aux organisateurs de Divers/Cité.

Il s'en trouve malgré tout dans le milieu culturel pour critiquer les choix des fonctionnaires. Robert Vézina, du festival Black & Blue de Montréal, estime ainsi que le fédéral a fait une erreur en donnant 1,4 million $ aux FrancoFolies de Montréal, qui n'attirent pas énormément de touristes étrangers.

"Mais évidemment, les FrancoFolies sont un événement familial, c'est dehors, c'est pour le grand public et pas pour une clientèle ciblée comme nous. Mais c'est quand même bizarre. Ils auraient pu leur en donner un peu moins et garder de l'argent pour les autres qui meurent de faim", a-t-il souligné.

M. Vézina dit avoir demandé 125 000 $ au PMTR. Il estime que cette subvention serait "parfaite" pour son festival, qui attire bon an mal an le jet-set américain et européen.

A la lumière de ce que vit Divers/Cité, il n'a toutefois plus beaucoup d'espoir d'obtenir le soutien de l'Etat pour sa soirée "rave" de cet automne.

La controverse autour du PMTR fait rage depuis qu'on a appris, il y a deux semaines, que l'ancienne ministre responsable Diane Ablonczy avait été relevée de ses fonctions après avoir annoncé un appui de 400 000 $ à la parade de la fierté gaie de Toronto.

Un député conservateur de la Saskatchewan, Brad Trost, a déclaré à un site Internet faisant la promotion des valeurs familiales que l'annonce avait fait beaucoup de mécontents au sein du caucus ainsi que dans l'entourage du premier ministre.

Pour l'opposition aux Communes, il y a clairement un lien à faire entre ces propos et le sort de Divers/Cité.

Selon Carole Lavallée, du Bloc québécois, les conservateurs ont encore une fois voulu imposer leurs valeurs morales, et particulièrement leur opposition à l'homosexualité, en privant de vivres un événement gai, qui n'a pourtant rien à voir avec une apologie de la débauche.

"Je pense que c'est une autre démonstration du gouvernement conservateur qui privilégie son idéologie à l'économie, encore une fois. Chaque fois ça nous étonne parce qu'on dit qu'ils ne descendront pas aussi bas", a-t-elle confié à La Presse Canadienne.



OTTAWA — Le Bloc québécois accuse le gouvernement conservateur de sortir à nouveau sa hache idéologique.



«Il faut croire qu’encore une fois ce gouvernement conservateur met la hache dans tout ce qui ne passe pas dans son filtre idéologique et moralisateur», a déclaré Carole Lavallée, critique bloquiste en matière de culture et de patrimoine.

La décision du fédéral de refuser la subvention de 155 000$ au festival Divers/Cité, qui doit débuter dans cinq jours, à Montréal, alors que l’événement correspond à l’ensemble des critères du Programme des manifestations touristiques de renom (PMTR), est qualifiée d’«inquiétante» par la députée.

Mme Lavallée rappelle que la ministre d’État au Tourisme, Diane Ablonczy, s’est vu retirer la responsabilité de ce programme après avoir octroyé une subvention de 400 000$ à la Gay Pride de Toronto, au début du mois. Son appui financier à l’événement fêtant la fierté gaie a semé la colère de certains membres du caucus conservateur. Depuis, c’est le ministre de l’Industrie, Tony Clement, qui pilote le programme.

«M. Clement, lui, a bien compris le message de son chef Stephen Harper, a ajouté Mme Lavallée. Il agit en parfaite harmonie avec l’esprit du gouvernement conservateur en refusant, pour des raisons purement idéologiques, une subvention à Divers/Cité.»

Équité entre les provinces

De passage à Red Deer, M. Clement a indiqué que la raison qui explique le refus de subventionner l’événement phare de la communauté gaie montréalaise ne relève que de l’équité entre les provinces.

«Il s’agit d’un programme national, et nous devons nous assurer qu’il profite à tous les festivals organisés aux quatre coins du Canada, a affirmé M. Clement en point de presse. Le programme croule sous la demande, et ce n’est pas parce qu’un organisme satisfait aux critères que celui-ci recevra des fonds.»

M. Clement a indiqué que jusqu’à maintenant, environ 41% des fonds ont été investis dans des activités se déroulant en Ontario, dont 18% à Toronto, et environ 42% dans des activités au Québec, dont 28% ayant lieu à Montréal.

«Le PMTR est un programme fédéral, et les manifestations attirant les touristes qui ont lieu dans le reste du Canada méritent aussi de recevoir des fonds», a-t-il ajouté.

Le bureau du ministre conservateur responsable de la région de Montréal et lieutenant de Stephen Harper au Québec, Christian Paradis, n’avait toujours pas donné suite aux demandes de RueFrontenac.com au moment de la mise en ligne.


http://www.ledevoir.com/2009/07/23/260081.html?fe=7279&fp=21261&fr=159729


Guillaume Bourgault-Côté
Édition du jeudi 23 juillet 2009

Subvention refusée à Divers/Cité - Une décision idéologique, estime le Bloc

La décision du gouvernement fédéral de ne pas accorder une subvention de 155 000 $ au festival gai Divers/Cité est purement idéologique et morale, a dénoncé hier le Bloc québécois, alors que le gouvernement défendait un geste «économique».

Mais pour la porte-parole du Bloc sur les questions culturelles, Carole Lavallée, il s'agit d'un «refus totalement inadmissible, considérant que le festival répondait à tous les critères» du Programme de manifestations touristiques de renom (PMTR).

«Comme l'an dernier avec les programmes culturels, c'est encore l'idéologie du gouvernement conservateur qui fait des siennes», a indiqué Mme Lavallée en fin de journée. Le ministre de l'Industrie, Tony Clement, a selon elle bloqué la demande de Divers/Cité «parce qu'il sait qu'il ne peut pas donner de l'argent à des fêtes gaies. On se retrouve donc avec une décision idéologique qui va à l'encontre des intérêts économiques et touristiques» du Québec, dit-elle.

Il y a deux semaines, une subvention semblable à celle demandée par Divers/Cité avait été accordée à la Gay Pride de Toronto (400 000 $). Or, la décision du gouvernement avait choqué certains conservateurs.

Un député conservateur, Brad Trost, avait indiqué en entrevue que la ministre responsable du PMTR, Diane Ablonczy (Tourisme), avait commis une erreur en appuyant au nom du gouvernement un événement où la nudité et la sexualité étaient mises en évidence. Il avait aussi fait état d'un fort mécontentement au sein du caucus. Peu après, Mme Ablonczy s'est vu retirer la gestion de ce dossier au profit de M. Clement.

Hier, M. Clement a expliqué que le PMTR était simplement trop populaire et qu'il ne pouvait pas répondre oui à tout le monde. Selon son ministère, 26 des 150 demandes ont reçu un financement à ce jour. On mentionnait aussi à son bureau que «le Québec a reçu une partie importante du montant total du financement disponible à l'échelle nationale en 2009».

Plus du quart des demandes acceptées jusqu'ici l'ont été pour des événements montréalais, dont le Festival international de jazz et les FrancoFolies. D'autres événements québécois ont toutefois reçu des réponses négatives, notamment le Mondial des cultures de Drummondville. Le ministre Clement croit au final avoir «traité Montréal et Québec de manière très équitable».

Trop facile

Du côté des organisateurs, on se dit aussi surpris que déçu. «Nous répondions à tous les critères d'admissibilité, nous avons passé toutes les analyses préliminaires et on nous a dit que notre dossier était entre les mains du ministre», indique Paul Girard, directeur du marketing à Divers/Cité.

Le gouvernement a finalement indiqué mardi à l'équipe de M. Girard que le dossier ne serait pas accepté parce qu'il y avait trop de demandes.

Informé de la position du Bloc québécois qui croit plutôt à une décision d'ordre moral, Paul Girard n'a voulu faire aucune spéculation. «Ce serait trop facile d'aller vers ça, de dire que c'est idéologique ou qu'il y a de l'homophobie là-dedans. On ne veut pas entrer là-dedans.»

Il a plutôt souligné que la participation du fédéral à d'autres volets du financement de Divers/Cité n'a pas baissé au fil des ans.

Ce qui «chatouille» davantage la direction de Divers/Cité, c'est le délai qui a accompagné l'étude du dossier. L'argent demandé est ainsi en bonne partie déjà dépensé, indique M. Girard. «Ce n'est pas à 3 ou 4 jours de l'événement qu'on peut commencer à penser à la promotion ou à la programmation. Il a fallu agir avant, en faisant un peu de gambling.»

La programmation de l'événement -- qui se tiendra du 26 juillet au 2 août -- devra donc être modifiée pour éviter de trop grandes pertes. Divers/Cité dispose cette année d'un budget global de 2 millions. La subvention demandée au fédéral devait permettre d'accroître la participation touristique à l'événement.





Divers/Cité - Le jupon dépasse

Jean-Robert Sansfaçon

Édition du vendredi 24 juillet 2009

Les conservateurs fédéraux font preuve de mauvaise foi en refusant la demande de subvention de 155 000 $ sur un budget global de deux millions de dollars pour la tenue du festival gai Divers/Cité. À quelques jours seulement de l'événement, les organisateurs avaient réussi à franchir toutes les étapes du processus d'acceptation, mais le tout s'est terminé par un refus de la part du ministre responsable lui-même, M. Tony Clement.

En guise d'explication, le ministre a précisé qu'on avait reçu trop de demandes, que c'était donc une question «d'équité régionale», puisque le Québec avait déjà eu sa part des 100 millions du programme d'aide aux grands événements. L'argument ne tient pas puisque le programme ne comporte aucun critère ayant trait à l'équilibre régional, pas plus d'ailleurs que le programme d'aide à l'industrie de l'auto, dont ce ministre ontarien est aussi responsable. L'équité a le dos large!

La vraie raison du refus conservateur tient à deux facteurs complémentaires: la bigoterie de la frange allianciste fondamentaliste du parti conservateur et l'à-plat-ventrisme des ministres conservateurs québécois.

Il y a deux semaines, le même gouvernement a accordé 400 000 $ au Gay Pride de Toronto. La nouvelle a choqué quelques conservateurs de l'Ouest, et M. Harper a choisi de retirer la gestion du programme des mains de la ministre du Tourisme pour la confier à Tony Clement. Dès lors, il fallait craindre l'implication politique directe du politicien Clement dans le processus de sélection des projets, ce qui n'a pas manqué de survenir.

On peut critiquer le fait que les gouvernements viennent en aide à un festival comme Divers/Cité. Après tout, certains événements tel le traditionnel défilé au cours duquel l'exhibitionnisme adolescent tient lieu de coming out libérateur ont de quoi déprimer. Mais Divers/Cité, c'est plus qu'un défilé coloré puisque l'événement dure une semaine, qu'il présente une foule de spectacles de facture variée et qu'il réunit des milliers de personnes, dont un bon nombre venu de l'étranger. Il y a d'ailleurs fort à parier que la réputation de Montréal dans la communauté gaie étasunienne attire plus de visiteurs que les Festivals du rire de Québec et de Montréal, dont les retombées économiques ne constituent qu'un déplacement d'argent à l'intérieur du territoire. Or, ces festivals essentiellement commerciaux reçoivent à eux deux quatre millions du même programme fédéral.

En annonçant, dans son dernier budget, qu'il consacrerait 100 millions aux grands événements susceptibles d'attirer des touristes étrangers en cette période de récession, Ottawa n'a fixé aucun autre critère de sélection. En voulant agir rapidement, le conseil des ministres se réservait le pouvoir d'arbitrer les décisions au gré de ses intérêts du moment. Comme ce fut le cas pour le milieu de la culture l'an dernier, les conservateurs sont en train de s'aliéner le milieu gai. À moins que ce ne soit déjà fait, ce qui expliquerait le sens d'une décision tout à fait arbitraire, sur laquelle il n'est pourtant pas trop tard pour revenir.

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